jeudi 30 décembre 2010

Chroniques de la RRF, Hors Série 3. Fin 2010.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro Hors série n°3 (Spécial fêtes de fin d'années)
Un sujet d'étonnement, une question de temps...
J'ai été plusieurs fois confronté à un type de réaction très étrange de la part des personnes qui avaient connaissance de mes sites d'information. Certaines venaient voir ce qui se cachait derrière les titres de ces blogs et ne s'arrêtaient qu'à des détails. Je n'en cite qu'un seul. Une remarque m'a été rapportée sur la couleur de la police de caractère choisie pour le texte diffusé, défaut qui ne faisait pas ressortir le texte par rapport au fond graphique du site. J'ai pris note de la remarque (il faut toujours avoir de la considération pour les avis extérieurs) et j'ai posé la question suivante : « La couleur des caractères c'est bien, mais le texte? Qu'en avez-vous pensé? » Réponse (Attention, ça vaut le détour!) : « Je n'ai pas eu le temps! » Voilà qui est très intéressant, je dois en convenir.
D'autres personnes m'ont répondu la même chose (mot pour mot) sans même aller voir ce que je pouvais bien avoir à dire. Que faut-il en conclure? Rien de bien extraordinaire, ma foi : les français n'ont pas le temps! Pas de temps pour s'informer. C'est bien fâcheux!
Je vais donc délivrer ce message très simple à toutes ces Martine et ces Richard de France et des départements et territoires d'Outre-Mer (ainsi qu'à tous les Maurice, les Robert, les Germaine, Simone et Monique qui forment ce que j'appelle le Peuple de France et que je compte réunir dans les Comités de Citoyens lorsque je serai élu). Vous n'avez pas le temps, ce n'est pas grave! Ceux que vous allez élire en 2012 (aux législatives qui suivront les présidentielles) auront le temps, eux. Oui, mesdames et messieurs, vos députés auront tout le temps et tout le loisir de s'occuper de votre cas, de gérer vos vies et de régler les modalités de vos existences exactement comme ils l'ont fait pour vos retraites cette année. Ils ne vous demanderont pas votre avis, se moqueront de vos défilés et de vos manifestations, ignoreront votre opposition et continueront à gérer la République avec l'argent qu'ils sauront vous extorquer avec des lois injustes. Si c'est ça que vous voulez, après tout, continuez à être débordés, je ne pourrai rien pour vous (mais j'essaierai quand même!). Si, par contre, vous souhaitez autre chose, vous saurez quoi faire en 2012. (Voter pour moi, bien sûr!)
Une année qui s'achève.
Parmi les événements qui auront marqué cette année, les grèves, défilés et démonstrations de protestation contre le projet de réforme des retraites sont assurément les plus significatifs: des centaines de milliers de citoyens se sont mobilisés pour dire non et il faut bien avouer que ça n'a servi... A rien! Ou plutôt si! Rectificatif: cette façon navrante d'utiliser la nouvelle procédure accélérée pour s'affranchir de toute discussion démontre bien que la République, celle dont ils nous avaient vanté les mérites pour mieux en imposer les principes, n'est pas une démocratie et qu'elle se fiche du Peuple Souverain.
Liberté, Egalité, Fraternité...
Les deux autres dossiers qui montrent bien que la France se dirige tout droit vers la dictature, la pire des dictatures, celle qui se pare des formes démocratiques, sont les lois Hadopi et Loppsi.
Ces deux lois vont régler le sort de ce qui vous reste de liberté, à supposer que vous en ayez encore (et ça, on vous le fait croire par tous les moyens!) La liberté d'expression, telle qu'elle est conçue par la Sarkocratie consiste simplement à vous réduire au silence... Et de là à l'esclavage, il n'y a pas loin! Pas si loin que ça! Réfléchissez: qui va devoir travailler deux ans de plus, et pour rien? Vous ou eux?
Concepts à suivre: « le Nouvel Ordre Mondial » et « la Gouvernance Mondiale »
Ceux qui ont l'habitude de naviguer sur internet connaissent sans doute ce syndrome connu sous le nom de « théorie du complot ». Ces rumeurs persistantes ne font que reprendre un mythe connu depuis la plus haute antiquité et visent aussi bien les francs-maçons que les membres du KKK en passant par des organisations sionistes fantaisistes. Il y a cependant une expérience qui peut être intéressante à tenter! Allez sur le site officiel de la Présidence de la République et, dans la rubrique des discours officiels, entrez l'une des deux expressions du titre de cet article dans le moteur de recherche, vous aurez des résultats surprenants. La surprise est d'autant plus grande que le nombre de fois où paraissent ces expressions ne peut être dû au hasard. Si vous fouillez un peu, vous remarquerez que gravitent autour de ces nouveautés des concepts comme la mondialisation. Loin de vouloir l'enrayer, ce que beaucoup de français voudraient, les puissants de ce monde lui souhaitent un nouveau visage. Ainsi, après avoir agité l'épouvantail du « plombier polonais » vos représentants, à l'aide des subterfuges constitutionnels qu'ils ont préalablement élaboré, vont vous l'aménager pour s'assurer la main-mise sur tout ce qui est essentiel: tout, même vous! Ne croyez pas que ce sera dans un but humanitaire, humaniste, humain: le profit, toujours le profit, qui se calcule sans vous!
Il a plu à la Sainte Démocratie de rappeler à elle la liberté d'expression...
Le dernier mois de l'année 2010 aura vu l'adoption de l'article 4 de la loi Loppsi 2 (loi d'orientation pour la programmation de la sécurité intérieure) qui permet à l'exécutif (le président en personne) d'exiger auprès des fournisseurs d'accès à Internet la fermeture de sites jugés non conformes (à un idéal qui n'est pas le vôtre, ni même républicain mais uniquement présidentiel) sans intervention de la justice. En résumé, si vous diffusez sur la toile des messages dont le contenu pourrait déplaire (selon des critères parfaitement subjectifs et non connus), Son Excellence Nicolas 1er, Président de la République Française, peut, plus fort que le roi Louis XIV (c'est à dire sans lettre de cachet), après un simple appel téléphonique, faire fermer le site sarkozycide. Invention, exagération, me direz-vous! Regardez autour de vous!
Eh bien, sitôt adopté (sans décret d'application) cet article 4 fait déjà effet. Le Parti Communiste a mis en ligne, à sa façon, les vœux de notre dictateur pseudo-démocratique en mélangeant les phrases de manière à leur donner un sens plus conforme à la réalité objective (inspirée par l'actualité de cette année). Comme par hasard, une heure après la mise en ligne de la vidéo truquée (mais plus vraie que nature) celle-ci a, comme par enchantement, disparu de la circulation. Les motifs évoqués pour expliquer ce concours de circonstance malencontreux a été de prétendre que certaines images utilisées par cette vidéo étaient la propriété de Canal+. La propriété, encore et toujours elle! « La propriété c'est le vol! » disait Proudhon.
Comment faut-il dire la vérité?
Comme il fallait s'y attendre, la vidéo truquée par le Front de Gauche, reprenant les voeux du Président Sarkozy, était à peine retirée du site d'origine que des sites alternatifs, attirés par le tumulte d'une possible censure, la diffusaient. C'est donc sur un de ces sites que j'ai pu la voir.
Première réaction: cela fait plaisir d'entendre le président annoncer des vérités (qui relèvent de l'évidence) au lieu des bavardages habituels.
Deuxième réaction: dire les choses telles qu'elles sont n'a rien de choquant, ce serait même une qualité que les français seraient prêt à reconnaître à tous les politiques s'ils jouaient le jeu de la transparence.
Malheureusement, les français ont été abusés par un menteur qui s'est un temps pris pour Napoléon (le Consul car l'Empereur cela faisait peut-être un peu trop voyant) avant de mettre en place, petit à petit, les structures nécessaires à ce que j'appelle un « National impérialisme » et qui ressemble à s'y méprendre à une dictature, personnalisation du pouvoir dont l'exercice est concentré dans les mains d'une seule personne. Il faudra quand même que je vous rappelle que, normalement, la Constitution précise: « Aucune section du peuple ou aucun individu ne peut s'attribuer l'exercice (du pouvoir) ».
Ceci fait de notre Président de la République un hors-la-loi et du Conseil Constitutionnel, un complice.
La Présidence, une propriété privée?
En dehors du fait qu'un malencontreux hasard et une procédure de vérification du contenu ont pu censurer une vidéo détournée des vœux de fin d'année du Président Sarkozy, il n'en reste pas moins que l'excuse officielle, le prétexte invoqué et la raison qui justifie ce retrait tournent autour de la propriété, de droits (ceux de Canal+), bref d'un mercantilisme de bas étage.
La fonction de Président de la République peut-elle être la propriété d'un groupe de presse ou d'une personne? La question, même si elle vous paraît saugrenue, doit tout de même être posée.
Cette idée de droit à l'image, si elle permet à des personnes de ne pas se retrouver à la une des journaux a fini par se transformer en droit, mais lié à la propriété, la rétribution, l'argent.
La fonction de Président de la République est une fonction publique liée à un mandat électoral. Elle ne saurait donc se monnayer de quelque façon que ce soit. Elle appartient à la Nation qui l'a déléguée pour cinq ans. Ni Monsieur Sarkozy ni aucune personne autre que la Nation elle-même ne peut en disposer.
En conséquence, un discours télévisé même par un groupe privé appartient à la Nation qui en dispose et en use selon son humeur. Si l'humeur du peuple est mauvaise, ne vaudrait-il pas mieux en chercher les raisons? Pour ça, il faut l'écouter!
L'approche des élections est propice à toutes sortes de magouilles, manipulations des opinions, élucubrations sécuritaires de tous ordres et avalanches de slogans qui vantent ceci ou dénigrent cela. Je ne saurais trop vous inviter à vous méfier de tout ce qui se dira et de bien écouter les discours des candidats afin de ne pas tomber dans les pièges habituels. Pour vous aider à faire le tri dans les thèmes qui seront immanquablement sur la sellette toute cette année 2011 à venir, ceux qu'il faudra éviter sont: le terrorisme (les musulmans de notre pays seront accusé de tout et de rien, mais accusés quand même! Voyez ce que dit déjà Marine Le Pen!), une variante de la laïcité (parce que ça a toujours beaucoup de succès quand on veut polémiquer dans le vide), le social (tous les candidats vont se découvrir des âmes de justicier rédempteur), la sécurité (on vous fera avoir peur de tout et de tout le monde), sans doute un zeste d'identité nationale (ça a raté la dernière fois, ça pourrait bien marcher en 2011) et un avenir radieux que tous voudront construire avec l'aide de tous (vous verrez qu'ils essaieront de vous faire avaler la démocratie participative). Ceci promet d'être grand!
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

mardi 14 décembre 2010

La France copie la Chine...

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro HS n°2
« Ce qu'on appelle liberté, dans le langage politique, c'est le droit de faire des lois, c'est-à-dire d'enchaîner la liberté. »
(Auguste Vermorel 1841 - 1871, Le petit socialiste)
« Au train où vont les choses, bientôt la seule liberté qui nous sera tout à fait indispensable sera la liberté de réclamer. »
(Marcel Jullian 1922 - 2004, Courte supplique au roi)
« Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. »
(Nelson Mandela né en 1918, Un long chemin vers la liberté)
« Internet doit être pour tous un espace de liberté et de sécurité, un terrain d'expression libre mais responsable. »
(Elisabeth Guigou née en 1946, colloque internet et liberté publique)
Mes chers concitoyens, chers compatriotes, chers amis lecteurs, futurs électeurs. Sans doute par mimétisme, dans l'espoir de vendre des centrales nucléaires, des avions présidentiels onéreux ou de signer des contrats mirifiques, le gouvernement de la France, un pays qui est, paraît-il, une république laïque, démocratique et sociale, va copier les procédés arbitraires du gouvernement chinois. Jusqu'à présent, il nous avait été démontré que les chinois copiaient tout, pour une fois l'inverse se produit. Il n'y a pas de quoi être fier, et c'est là tout le drame!
L'empereur Nicoléon Zéro songerait-il à briguer le prix Nobel pour un dissident de notre beau pays qu'un nouvel avatar de la honteuse, scandaleuse et liberticide loi LOPPSI II ne va pas manquer de flanquer en prison? Comme l'armée sournoise qui a pour nom UMP n'a pas un Tibet à occuper, elle va s'occuper de vous, de vos libertés (enfin celles qui vous restent : après vous avoir plumé comme les dindons qu'on va rôtir à Noël, en vous volant vos points de retraites, il ne reste plus que des fonds de tiroir! Le gouvernement va les racler, vous pouvez me croire.) La France, le pays qui se vante d'avoir répandu la liberté en Europe après la révolution de 1789, vire désormais au totalitarisme, au fascisme, au despotisme et à l'absolutisme qu'elle dit pourtant abhorrer. Un matin, la Marseillaise sera proscrite et on nous fera chanter « Nicolas, nous voilà » (Voir au dos de ce numéro)
Le petit Nicolas, jaloux de la démocratie chinoise, celle qui écrase les citoyens mécontents avec des chars d'assaut, va en appliquer les méthodes chez nous: filtrer et contrôler tout ce qui passe sur internet avec des prétextes sécuritaires qui relèvent du fantasme ou du trouble comportemental généré par une phobie des libertés, quelles qu'elles soient. Jugez vous-même...
Le gouvernement français s'abrite derrière des objectifs de sécurité et de lutte contre le crime pour introduire des régulations sévères remettant en cause la liberté d’expression. La semaine dernière, le Secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique Eric Besson à appeler à interdire Wikileaks des serveurs français, et ce sans tenir compte de la procédure légale prévue pour ce genre de décision.
Et de nouvelles mesures ciblées ont été réintroduites dans les dernières jours du débat sur la  Loi d'Orientation et de Programmation Pour la Sécurité Intérieure (LOPPSI). Ces mesures prévoient le filtrage et le blocage administratifs de sites internet offrant des contenus pédo-pornographique, mesures prises sans contrôle judiciaire. Et elles ne prévoient aucune période d’expérimentation permettant de voir si le dispositif fonctionne. Pourtant un dispositif similaire a été récemment abandonné en Allemagne suite au filtrage abusif de nombreux sites en règle et les autorités ayant constaté que ces mesures fragilisaient le combat crucial contre le trafic sexuel des enfants.
Les experts spécialisés dans la protection des enfants indiquent en effet que l’approche visant à censurer le web ne fait que renforcer le pouvoir des réseaux criminels du trafic sexuel, car ces réseaux savent très bien comment contourner les blocages et les filtres, alors que l’accent devrait plutôt être mis sur la prévention. Ces préoccupations ont conduit des Parlementaires européens à s’opposer à des méthodes de filtrage du net similaires, mais en France le gouvernement et le parti majoritaire ont refusé de considérer quelque amendement que ce soit à l’article concernant le filtrage du net.

Au final, cette proposition ne vise pas la protection des enfants -- elle vise à instaurer un contrôle de l’expression sur internet. Nous avons 24 heures pour empêcher le Parlement de mettre à mal cette liberté fondamentale et de saper les efforts réels de lutte contre le trafic des enfants.
Une fois encore, les élus de la Nation, les représentants du Peuple Français (c'est ce que tout le monde croit et que nos politiques divers et « avariés » essaient de nous faire gober depuis la fin du second empire) avec une discrétion et en cachette, continuent de faire leur petite cuisine dans leur coin. Pour cette dernière fourberie, point de publicité tapageuse comme pour les retraites, pas de campagne nationale télévisée suivi d'envoi de plaquette sur très beau papier: juste le secret d'une session parlementaire, la fumisterie réactionnaire du tout sécuritaire et une panoplie de prétextes tous aussi crétins les uns que les autres. Petit à petit, la dictature fasciste étend sa toile! Vous verrez que si on ne bouge pas tout de suite, il se pourrait qu'il n'y aie jamais d'élections présidentielles en 2012. Je ne peux pas imaginer que vous laissiez vos députés disposer de vos droits ! Allez-vous vous réveiller ?
Si les choses continuent ainsi, dans quelques temps, vous devrez défiler au son des trompettes, des fusils ou des baïonnettes en chantant une adaptation de cet hymne que je reproduis ci-dessous et qui évoque des heures pas très glorieuses de notre passé. Si vous ne voulez pas que pareille chose se produise, vous savez ce qu'il vous reste à faire : en 2012, lorsque vous mettrez votre bulletin dans cet urne présidentielle qui vous emmènera pour cinq nouvelles années, réfléchissez.
Les dictateurs ne prennent pas forcément le pouvoir par la force ou les armes. Le plus monstrueux du XXème siècle a été élu de façon démocratique et légale.

Une gifle cinglante

Tinte comme le glas
La France repentante
Te salue Nicolas!
Tous tes enfants qui t'aiment
Et vénèrent tes ans
A ton appel suprême
Ont répondu "Présent"


Nicolas, nous voilà !
Devant toi, le sauveur de la France
Nous jurons, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Nicolas, nous voilà !
Tu nous as redonné l'espérance
La Patrie renaîtra !
Nicolas, Nicolas, nous voilà !

Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun
On parle des retraites
Du statut de la Poste
En nous donnant ta vie
Ton génie et les tiens
Tu sauves la Patrie
D'un avenir certain :

Quand ta voix nous répète
Afin de nous unir :
"Français levons la tête,
Regardons l'avenir !"
Nous, brandissant la toile
Du drapeau immortel,
Dans l'or de tes étoiles,
Nous voyons luire un ciel :

La guerre est inhumaine
Quel triste épouvantail !
N'écoutons plus la haine
Exaltons le travail
Et gardons confiance
Dans un nouveau destin
Sarkozy, c'est la France,
La France, Nicolas !
« La passion de créer fonde le projet de réalisation, la passion d'aimer fonde le projet de communication, la passion de jouer fonde le projet de participation. Dissociés, ces trois projets renforcent l'unité répressive du pouvoir. » (Raoul Vaneigem, écrivain révolutionnaire belge né en 1934)
« On crie beaucoup contre la censure mais elle nous oblige souvent à avoir de l'esprit. » (Eugène Scribe, auteur dramatique, 1791 - 1861)
« C'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque. » (Voltaire, 1694 – 1778, Extrait du Poème sur le désastre de Lisbonne)
« Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter. »
(Jean-Marie Poupart, écrivain canadien né en 1947)
« Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet?" » (Mike Godwin, avocat américain né en 1956)
« S'il ne fallait retenir qu'une vertu des Technologies de l'Information et de la Communication ce serait celle-ci : la possibilité d'offrir à chacun une tribune, un espace de liberté, d'expression. »
(André Santini, homme politique né en 1940)
« La Bible est un livre si diversifié que les enthousiastes et les fourbes peuvent y puiser tous les matériaux nécessaires pour appuyer leurs extravagances ou leurs projets dangereux... »
(Baron d'Holbach, philosophe matérialiste, 1723 - 1789)
« J'espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes du Coran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes. »
(Napoléon Ier, 1769 – 1821, Lettre au Cheikh El-Messiri)
« Aussi souvent que nous le lisons, au départ et à chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d'exercer une forte influence sur les temps à venir. »
(Goethe, 1749 – 1832, citation du dictionnaire de l'islam de 1886)
« Le Coran n'enseigne nulle part l'intolérance; il reconnaît la mission de Moïse, celle de Jésus-Christ; il dit que Dieu a donné à chaque peuple la loi qui lui convient, mais qu'il a envoyé Mahomet aux Arabes. Quoi de plus conciliant? »
(Pierre-Joseph Proudhon, 1809 – 1865, polémiste qui a dit « la propriété, c'est le vol! »

Quelques conseils pour terminer. Pour tous ceux qui ont accès à Internet et qui se sentent concernés par l'actualité, voici une liste de mots, expressions ou acronymes que vous pouvez entrer dans n'importe quel moteur de recherche. Les résultats vous
laisseront sans voix (vous pouvez les entrer séparément ou par groupe de deux ou de trois, soit au hasard, soit avec une idée derrière la tête): France, Sarkozy, empereur, démocratie, libéral, manipulation, information, liberté, internet, dictature, sécurité, Loppsi, Hadopi, islam, musulman, traité de Lisbonne, Europe, gouvernement, UMP.

Vous pouvez trouver des compléments d'information sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com
Cliquez ici pour envoyer un message urgent:

http://www.avaaz.org/fr/france_internet_freedom/?vl

Sources des articles de la page 1 du Numéro Hors Série N°2

Campagne urgente contre la censure d’internet instaurée par la LOPPSI:
http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-a-lassemblee-rejetons-la-censure-du-net

La loi LOPPSI fera la fortune des réseaux de pornographie infantile:
http://eco.rue89.com/2010/02/01/la-loppsi-fera-la-fortune-des-reseaux-de-pornographie-infantile-136399

L’Ange bleu, association de lutte contre la pédopornographie, dénonce le filtrage du net:
http://hightech.nouvelobs.com/actualites/depeche/20101118.ZDN3343/filtrage-des-contenus-pedopornographiques-son-efficacite-de-nouveau-contestee.html

Les membres du Parlement européen doutent de l’efficacité des mesures de filtrage:
http://www.europarl.europa.eu/fr/pressroom/content/20101115IPR94729/html/P%C3%A9dopornographie-doute-sur-l'efficacit%C3%A9-d'un-blocage-des-sites-Internet

Le texte complet de la loi LOPPSI:
http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/lopsi_performance.asp 
Moi quoi prône qu'on rende la parole au peuple, je suis desservi, c'est le cas de le dire...

dimanche 12 décembre 2010

Chroniques N°7 - Décembre 2010


Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 7 – Décembre 2010
« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. » (Constitution de la Cinquième République, Article 5, alinéa 1)
J'aurai beau faire tous les efforts possibles et donner tous les arguments imaginables pour expliquer que je ne me positionne ni à droite ni à gauche mais au sommet (des institutions), le clivage habituel autant que désastreux qui divise les électeurs en deux camps opposés l'un à l'autre poussera bien des indécis à me poser la question quand même. L'énoncé pourra prendre des formulations différentes mais il se réduira toujours à cela : serai-je un Président des riches ou un Président des pauvres? Qui aura ma préférence : les patrons, les ouvriers; les banques et les financiers, les gagne-petits et les exclus? Serai-je libéral, capitaliste, socialiste ou écologiste? Ne suis-je pas plutôt un idéaliste avec des idées trop généreuses pour ces temps dits modernes ou encore un de ces nouveaux populistes qui profite d'une mode passagère et qu'on oubliera bien vite, une fois les élections passées? Il sera impossible d'éluder les craintes et appréhensions des électeurs : je vais donc répondre, ici et maintenant, pour dissiper les doutes ou rassurer les sceptiques. Je serai tout cela et rien de cela. Je souhaite être le Président des Français, de tous les Français. Les explications dans les deux colonnes qui suivent...
Un pays ne peut espérer avoir une place dans le monde s'il n'a pas une économie stable, une industrie développée et un équilibre dans ses budgets. Les financiers ne doivent pas oublier que ce sont des hommes et des femmes, tout comme eux, qui font tourner leurs usines, déposent leur argent sur les comptes de leurs banques. Les grands argentiers ont autant besoin du prolétariat, pour reprendre une expression usuelle, et que je n'aime pas, que l'inverse. La lutte des classes est une invention stupide et désastreuse. S'il doit y avoir lutte, ces classes doivent la livrer ensemble et dans une perspective commune. Chacun y trouvera son intérêt : le pauvre mais aussi le riche. Pour reprendre de l'altitude, les aérostats doivent parfois lâcher du lest. Tout ce que les Français réclament, ce n'est pas la révolution, juste un peu plus d'humanité.
La France est un pays d'un peu moins de 63 millions d'habitants. Et une des caractéristiques principales de cette nation d'origines multiples, d'ethnies diverses et de coutumes, croyances et habitudes disparates a traversé les siècles depuis Jules César jusqu'au Général de Gaulle : les Français sont des râleurs impénitents. En mettant l'énergie qu'ils mettent à ne jamais se satisfaire de rien au profit d'un projet qu'ils ont en commun, tous les Français, de gauche, du centre ou de droite, juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes etc, qu'ils portent une casquette, un foulard ou des lauriers, pourraient donner des leçons de vie à l'Europe entière au lieu de véhiculer l'image d'une barricade permanente. Un tel projet existe et reste à bâtir : une société basée sur la justice, l'équité, l'honnêteté, l'intelligence. La France de la « Liberté, Égalité, Fraternité. »
Je suis un Français parmi des millions de Français, anonyme parmi les anonymes. Je ne dépends d'aucune banque ni d'aucun groupe industriel ; je me tiens à l'écart des querelles des partis politiques, je n'ai pas de relations dans le monde des affaires ou de la finance, aucun lien avec les groupes de presse, ni intérêt personnels à satisfaire. Tous les électeurs peuvent se reconnaître dans ma candidature : je leur offre une impartialité et une intégrité, un souci du bien commun et de l'intérêt général, qui sont les garanties nécessaires pour un mandat dont les priorités seront l'honnêteté, l'intelligence et l'entente. Je peux être le Président de tous les Français en ne privilégiant aucun groupe au détriment d'un autre mais en rassemblant tous les avis et les opinions, en puisant dans la Nation toute entière les ressources indispensables à la construction, en commun, d'une République à laquelle tous puissent être fiers d'appartenir. Les moyens indispensables pour réaliser un tel projet ne sont pas financiers : ils sont Citoyens. Gardons toujours en mémoire la maxime suivante : Si les avoirs sont bancaires, les êtres sont humains!
La France est un pays fort étrange. Le législateur a établi des règles pour une démocratie sociale, laïque et populaire. Il les a inscrites dès les premiers articles de la Constitution, parmi les principes fondamentaux, un peu comme s'il voulait s'assurer que, même en ne lisant que le début, tout lecteur en prendrait forcement connaissance, bien avant d'être lassé par la prose un peu rébarbative de la suite. Or, si ces idées, issues de la révolution et des deux siècles d'histoire qui ont suivi, sont humanistes, leur application laisserait plutôt à désirer. Nos politiciens ont une vision de la démocratie qui est parfois déroutante et lorsque, par hasard, il décident de mettre en place des structures citoyennes, ce n'est pas sans un luxe de précautions. Quelques pays ont élaboré un système de « jury citoyen ». Voici ce qu'il faudra en retenir.
Un jury citoyen est une assemblée temporaire désignée par tirage au sort ou pour orienter certaines décisions politiques. Le but est de renforcer la participation citoyenne dans les processus politiques et/ou d'éclairer la prise de décision dans des situations complexes en consultant un échantillon de la population. Historiquement, les jurys citoyens s'inspirent du modèle des jurés des Assises, d'où le nom de "jury" qui leur est souvent donné, en particulier dans les pays anglo-saxons, mais leur objectif est de faire des propositions plutôt que de juger des décisions déjà prises.
Bien que le fonctionnement des jurys citoyens puisse varier, il existe quelques constantes :
  • Le nombre de jurés est limité pour permettre des débats plus efficaces (généralement à une dizaine ou une vingtaine) ;
  • Les jurés sont tirés au sort pour obtenir un panel représentatif des personnes concernés par le processus politique à arbitrer (une minorité des jurés est parfois désignée dans les milieux associatifs) ;
  • Les jurés sont officiellement libérés de leurs obligations professionnelles et familiales et sont souvent indemnisés financièrement ;
  • La participation aux jurys citoyens est volontaire (aucune pénalité ne touche ceux qui refusent d'y participer) ;
  • Les périodes de délibération sont précédées d'une phase d'apprentissage, qui peut se limiter, dans certains cas à la simple lecture d'un document résumant les enjeux du débat mais qui comprend généralement des débats avec des experts et des représentants d'associations porteurs d'opinions contrastées sur la question posée ;
  • Les périodes de délibération sont généralement courtes (2 à 4 jours).
Conçue et utilisée au Danemark depuis 1987 sous forme de conférence de consensus, la conférence de citoyens est une forme de participation citoyenne, dont l’objectif est de permettre à un panel de citoyens profanes de dialoguer avec des experts et de s’exprimer sur des problématiques scientifiques et technologiques pour lesquelles il existe d’importantes incertitudes et divergences d’opinion. Après une formation préparatoire, sur deux ou trois week-end, menée par des scientifiques, le panel de citoyens débat publiquement avec des représentants du monde politique, économiques, associatifs et avec des experts. A l’issue de cette conférence, qui dure en moyenne quatre jours, le panel de citoyens rédigent à huis-clos un rapport contenant leurs avis et recommandations, qui est ensuite rendu public et remis aux instances politiques.

A la différence de la conférence de consensus telle qu’elle se pratique au Danemark, la conférence de citoyens à la française n’a pas pour but la recherche systématique d’un consensus entre tous les membres du panel des citoyens, mais laisse la possibilité d’émettre des opinions divergentes.

En France, trois conférences de citoyens ont été organisées :

- 1998, Conférence de citoyen sur « Les OGM dans l’agriculture et l’alimentation organisée par l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ;

- 2002, Conférence de citoyen sur « Les changements climatiques et citoyenneté » organisée par la Commission française du développement durable ;

- 2003, Conférence de citoyens sur « Le devenir des boues domestiques issues de station d’épuration », organisée dans le cadre du Débat national sur l’eau.
Même si ces « jurys citoyens » ne manquent pas d'un certain attrait, ils sont très loin de ce que je désigne par « Comités de Citoyens ». Il suffit de reprendre les trois objets des conférences organisées en France pour se faire une idée de ce que les politiques attendent de leurs électeurs : les OGM, dont personne ne voulait mais qui ont finalement été imposés, d'où le piètre intérêt d'une consultation publique; les changements climatiques, sujet à la mode, inquiétant voire préoccupant mais qui, relié à la citoyenneté, ferait une médiocre sujet de devoir de philosophie; et dernier sujet palpitant, que faire de la boue des stations d'épuration, une façon fort commode de se débarrasser d'un problème en le soumettant à quelqu'un d'autre. Ces conférences, ces jurys ou toutes ces consultations publiques peuvent être bombardés « citoyens », ça ne laisse que peut de place au principe de « parole au peuple ». Les citoyens, s'ils veulent pouvoir s'impliquer dans la vie de la république, doivent pouvoir donner leur opinion à tout moment et sur tous les sujets. Toutes les restrictions contenues dans le concept de jury citoyen ne permettent pas d'établir une vraie démocratie, donc je n'en veux pas.
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos message, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

vendredi 3 décembre 2010

Chroniques n°6, décembre 2010.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 6 – Décembre 2010
« La seule et unique Royauté réside en la Souveraineté de la Nation : c'est cela la République. »
(conclusion du message « La parole au Peuple, leçon 2 » paru sur http://royauterepublicaine.blogspot.com)
La citation qui figure en entête est de moi. Elle a l'avantage de comporter tous les termes qui résument ma pensée et qui justifient le titre de l'association. Il s'agit, sous forme de slogan, d'un résumé de mon programme de campagne: rétablir la République (la 5ème et non une sixième) sur des bases démocratiques, laïques et sociales; impliquer l'ensemble des Citoyens dans la construction de notre avenir, par les Comités de Citoyens où ils auront leur mot à dire; ramener le Président de la République dans ses fonctions d'arbitre et de médiateur entre le Gouvernement élu et la Nation. La République est l'affaire de tous et n'est pas réservée à une élite. La seule élite que je reconnaisse ce sont les 65 millions d'habitants qui sont répartis sur l'ensemble du territoire et qui connaissent la France mieux que quiconque parce qu'ils la vivent au quotidien.
Lors des dernières manifestations contre la réforme des retraites, j'ai entendu quelques slogans vengeurs et révolutionnaires dont un qui exigeait le partage des richesses! Même s'il s'avère exact que coexistent dans un même pays des gens qui brassent des euros par millions au point de gagner par jour l'équivalent de ce que gagnent certains fonctionnaires (réputés nantis) en une dizaine d'années, voire plus, et d'autres qui n'ont plus rien une fois qu'ils ont payé leurs factures, sans parler de ceux qui n'ont rien du tout et dont la République se moque, ce n'est pas pour autant qu'il faut « plumer » les riches pour donner aux pauvres. S'il doit y avoir une justice dans ce domaine, elle peut se formuler différemment sans pour autant épouvanter ceux qui possèdent ces richesses parce qu'ils ont travaillé et engagé leurs biens dans l'aventure. Je ne parlerai donc pas de partage des richesses mais d'une répartition plus équitable du produit de ces richesses. C'est tout à fait différent.
Pour que la République devienne une véritable démocratie, j'ai envisagé la mise en place dans toutes les mairies des Comités de Citoyens où chacun pourra et devra s'exprimer librement et donner ses avis et ses opinions sur les décisions du Gouvernement. Même s'ils seront consultatifs, ces Comités ne resteront pas sans effets. Dans le même ordre d'idée, cette structure peut être envisagée au sein des entreprises. Il ne s'agit pas de cette représentativité du personnel, une de ces hypocrisies d'une caste de chefs d'entreprises issus d'une féodalité anachronique, qui n'est rien d'autre qu'une vitrine, mais une implication des employés dans la gestion des entreprises où ils consacrent une partie de leur existence. Dans notre pays, finalement, les citoyens sont priés de se taire, politiquement, socialement, totalement. Donner la parole à ceux qui sont directement concernés, les écouter et les considérer comme des personnes responsables est une forme de motivation simple et qui ne coûte rien.
Les quelques propositions qui figurent dans les deux colonnes ci-dessus vont me faire passer pour un dangereux gauchiste, un populiste, un arriviste, un idéaliste ou un rêveur. Et si ce n'était pas tout simplement une question de logique, d'humanité, de civilité pour ne pas dire de civilisation. Les choses peuvent changer sans que l'ordre du monde soit totalement bouleversé et les valeurs renversées. Quelques aménagements justifiés et simples, humains et sincères, peuvent éviter des révolutions où les pires exactions peuvent être commises. Si ceux qui croient détenir le pouvoir et l'économie du pays s'obstinent à considérer que tous ceux qui ne sont pas de leur « monde » sont des ennemis qui n'ont qu'une idée en tête les spolier de leurs illusions, ils finiront par obtenir gain de cause: ils perdront tout (souvenez-vous de 1789). Une société dont l'assise sociale est la haine et la crainte de l'autre est vouée à un effondrement irrémédiable. Pour éviter la catastrophe, il suffit parfois de modifier sa course et de garder le cap sous un angle différent. Pour cela, il faut le vouloir.
Dans les messages que j'ai publié sur mon site, il avait été question, dans les premières actions du futur Président de la République (quel qu'il soit, moi ou un autre...) d'une enquête nationale: le but était de connaître l'état réel du pays, mais avec le regard des français. Les Comités de Citoyens, une fois créés, pourront se charger de cette tâche. En effet, qui connaît mieux la France que les français eux-mêmes. Tous les français seront amenés à s'exprimer: les employés comme les patrons (chefs d'entreprises, cadres et managers), les chômeurs, les pauvres et les défavorisés aussi bien que les artisans les fonctionnaires et les étrangers: en résumé, tout le monde. Le principe, mis en place et appliqué à la République, pourrait être reproduit au sein des entreprises, qu'elles soient publiques ou privées pour servir de base à une organisation plus humaine et plus motivante (pour tous). Ces états généraux ne pourront voir le jour que si les français le souhaitent. Il leur suffit, pour cela, de voter en 2012 pour le candidat qu'il faut. C'est vous qui votez, c'est vous qui déciderez.

Les élections présidentielles auront lieu en 2012. C'est à la fois loin et proche. Les remaniement du mois de novembre n'est rien d'autre que le signal de départ d'une campagne qui, comme les élections précédentes, sera riche en promesses et autres vœux pieux. Le Gouvernement va tenter de vous endormir, de vous amadouer, il dira de jolies phrases, prétendra vous écouter, entendre vos revendications et vous comprendre. Vous avez vu en 2010 comment il vous avait compris et écouté. Ce ne sont que des hypocrites. Les voix de l'opposition ne seront pas moins charmeuses. Pour le moment, c'est encore la cacophonie: tous les socialistes sont candidats pour les primaires si bien qu'avec un peu de chance, chacun votant pour soi, tous seront élus. Ils ne s'écoutent déjà pas entre eux, alors les français... Les autres partis ne dérogeront pas à la règle avec des projets politiques différents. Le seul candidat qui parviendra à se démarquer des autres, sera celui qui ira à la rencontre des français pour entendre directement ce qu'ils ont à dire. Pour le moment, je suis le seul. Je n'ai pas de programme politique ni solution miracle à proposer aux électeurs: je leur soumet seulement les bases d'une organisation de la République qui leur donnera la parole, parole dont le Président de la République, si c'est moi, sera le garant.
Au risque de me répéter, je vous rappelle que la population de notre pays peut être partagée en deux catégories: d'un côté, ceux qui pensent que rien ne pourra jamais changer, qu'il est vain de penser pouvoir infléchir le cour de l'histoire et que l'avenir dictatorial qui nous est proposé est inéluctable; de l'autre, ceux qui estiment que rien n'est jamais définitif et que tout peut être modifié à condition de le vouloir. Je fais partie de cette catégorie: je suis convaincu que nous avons les moyens d'imposer à ceux qui gouvernent le pays une vision différente de celle qu'ils veulent nous faire admettre comme étant unique.
Vous avez donc le choix, chers amis électeurs. Je vous le dis, vous avez toujours le choix même si une propagande continuelle vous incite à croire le contraire. Il existe bel et bien « un chemin entre l'erreur de gauche et l'erreur de droite », pour reprendre une phrase de François Bayrou: ce chemin c'est la voix du Peuple, l'expression de la souveraineté de la Nation. Le Peuple peut tout alors donnons-lui la parole.
La parole au Peuple, ce n'est pas une fantaisie populiste, un fantasme irréalisable, cela peut devenir une réalité. Pour cela, il faut voter! Si les puissants ne vous don-nent pas la parole, vous devez la prendre! Et quand vous l'aurez prise, je serai le Président qui saura vous entendre.
Le prochain quinquennat devra mettre un terme aux excès commis par l'actuel Président. La France a pris des allures de dictature qui n'est pas sans rappeler les débuts du second empire. Souvenez-vous qu'après son mandat de président, le prince Louis-Napoléon Bonaparte piétina la république par le coup d'état du 2 décembre. Nicolas Sarkozy l'a piétinée depuis longtemps déjà, et ça suffit!
Vous pouvez abréger les souffrances institutionnelles de la République (Votre République: elle vous appartient!) en choisissant un candidat différent, avec un projet original, un projet où vous aurez votre place. J'ai confiance en vous, confiance en l'avenir. Faites donc comme moi!
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mercredi 1 décembre 2010

Chroniques N°5, décembre 2010.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 5 – Décembre 2010
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses,
pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public. »
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, article 10.
De façon cyclique et régulière, la société de notre temps est secouée par une fort étrange maladie, une maladie républicaine qui, comme personne ne s'en étonnera, n'a qu'un seul remède: l'arbitraire et la répression. Le gouvernement de Monsieur Sarkozy ne sait jouer que de ces instruments, certes désaccordés, mais il en joue à longueur de temps. Les résultats sont inattendus (personne ne les attend, admettons-le) souvent désastreux et ne sont que très rarement justifiés. Cela fait partie de son discours sécuritaire continuel et systématique: quand les gens ont peur, on en fait ce qu'on veut! C'est une technique de manipulation très répandue, une spécialité des dictatures, mêmes celles qu'on habille en démocratie. Le vingtième siècle, riche en pandémie sécuritaire et prolixe en remèdes répressifs, avait pourtant démontré la sottise de tels comportements. La cause de ces émois réguliers est véhiculé par un tandem de termes indissociables, un couple divorcé qui ne parvient pas à se séparer: la religion et la laïcité. La religion et la politique, tout le monde a fini par le comprendre, ont beaucoup de mal à coexister. Pour la laïcité, c'est un peu différent: on vous la sert à toutes les sauces, tout le monde l'invoque, qu'on l'encense ou la maudisse, et finit par être aussi néfaste que la religion elle-même (quand elle sort de son domaine de compétence, s'entend!) Ces dernières années, la laïcité a pris en grippe la communauté qui professe la deuxième religion en France: les musulmans. Là, ça se gâte!
Qu'est-ce que la laïcité?
La laïcité est le principe de séparation d’un côté de l’État et de la société civile et de l’autre de la religion et des institutions religieuses. 
C'est également le caractère de neutralité religieuse d’un établissement d’instruction ou d’assistance, d’une loi, d’une institution.

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La laïcité désigne, actuellement dans plusieurs pays du monde, la séparation du civil et du religieux. L'adjectif « laïque », qui s'oppose d'abord à « clérical », peut aussi désigner l'indépendance par rapport à toute autorité religieuse. Pour les Républicains de la troisième République, le cléricalisme renvoie, non à la religion, mais à la prétention du personnel religieux à régir la vie publique d'un État au nom de Dieu ou de croyances religieuses.
La laïcité consiste en la sécularisation des institutions politiques d'un État, à savoir que cet Etat ne s'adosse à aucune religion officielle, ni ne suppose quelque onction divine. Le principe de séparation des pouvoirs politique et administratif de l’État du pouvoir religieux en est une application. Au sens contemporain, elle est le principe d'unité qui rassemble les hommes d'opinions, religions ou de convictions diverses en une même société politique, distincte par conséquent d'une communauté. Dans une perspective laïque, les croyances et convictions qui ont rapport à la religion (religions proprement dites, croyances sectaires, Déisme, Théisme, Athéisme, Agnosticisme, spiritualités personnelles) ne sont que des opinions privées, sans rapport direct avec la marche de l'État. C'est là considérer la politique comme une affaire humaine, seulement humaine. Réciproquement, la liberté de croyance et de pratique doit être entière; dans les limites de "l'ordre public", l'État s'interdit d'intervenir dans les affaires religieuses, et même de définir ce qui est religion et ce qui ne l'est pas (pas de religions officielles ni même reconnues selon l'article 2 de la loi de 1905).
En France, désormais, la laïcité est catholique. Une femme musulmane qui met un voile est une criminelle et se retrouve au centre de l'actualité dans des circonstances qui restent particulièrement louches. Le pays tout entier trouve cela normal: « Ben, la laïcité... » Tout ça n'est rien d'autre que du blabla. Par contre, lorsque le président de la république parle (sans rien y connaître) du comportement inacceptable des musulmans, qui n'ont pas honte d'afficher leur foi (en ce moment, c'est particulièrement risqué) et qui va se ridiculiser devant le pape, c'est non seulement illogique (on ne peut pas demander à Nicolas de l'être, il ne sait pas) mais aussi choquant pour celles et ceux qui l'avaient entendu divaguer sur cette laïcité, notion que nos élus mettent un peu à toutes les sauces. Le pape est un chef d'état, il est aussi le chef de l'église catholique. Ça, c'est pas laïc!
Dans le langage chrétien, un laïc était au Moyen Age un "baptisé" qui n'appartenait pas au clergé. De nos jours, c'est une personne chargée de fonctions qui étaient autrefois dévolues au clergé, dans une institution catholique.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous la IIIe République, la laïcité est devenue une conception de l'organisation de la société visant à la neutralité réciproque des pouvoirs spirituels et religieux par rapport aux pouvoirs politiques, civils, administratifs. Le but était de lutter contre le cléricalisme, c'est-à-dire l'influence des clergés et des mouvements ou partis religieux sur les affaires publiques. La laïcité est aussi une éthique basée sur la liberté de conscience visant à l'épanouissement de l'homme en tant qu'individu et citoyen.
Pour reprendre la citation de l'entête de ce numéro, voici une question: qu'est-ce que l'ordre public?
Il désigne l'ensemble des règles qui régissent la vie en société et qui sont édictées dans l'intérêt général. Traditionnellement, l'ordre public se décompose entre la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques.
Le trouble à l'ordre public est l'atteinte significative à la paix publique. Lorsque le trouble provoque un danger ou une restriction des libertés des autres citoyens, elle est beaucoup plus floue lorsqu'il s'agit d'une nuisance à la quiétude. Il peut s'agir : du fait d'une personne seule, qui commet des actes ou tient des paroles déplacées (ivresse publique et manifeste, exhibitionnisme), (tapage diurne, tapage nocturne) ;
d'actes collectifs, comme des manifestations ou des émeutes et, plus particulièrement en droit français d'attroupements (art 431-3 du Code Pénal).
Seule l'autorité civile et, non militaire, est habilité à décider du moment où l'on peut considérer que le trouble à l'ordre public est atteint.
Je vais poser une question embarrassante: en quoi un foulard (islamique) peut-il troubler l'ordre public? Est-ce que les dames qui font leur marché avec une carré Hermès, un foulard Chanel ou Nina Ricci sur la tête pour se protéger ou montrer qu'elles ont les moyens financiers troublent pareillement cet ordre public apparemment si chatouilleux? Et les jeunes avec des casquettes, les casques des pompiers, les bérets des soldats, les képis des policiers? Ne serait-ce pas plutôt une hostilité religieuse?
Il faut se faire une raison, une bonne raison: l'islam est la deuxième religion professée en France. Ces musulmans sont aussi français que n'importe quels autres français. D'ailleurs on peut se poser la question suivante: qu'est-ce qu'être français. Je ne répondrai pas à cette question qui a des relents d'identité nationale, cette nigauderie de fasciste. Je laisserai cette énigme à qui voudra s'en occuper.
Quitte à poser des questions, j'en ai de bien plus sérieuses: qui est allé chercher ces gens pour travailler dans nos mines de charbon? Pourquoi avoir choisi des hommes, algériens ou marocains, qui ne savaient ni lire ni écrire? La réponse est affligeante: pour qu'ils ne pensent pas se syndiquer et se révolter! Ce n'est pas honteux? Elle était belle la république alors!
Ces travailleurs ont fini par s'adapter dans notre république. Ils ont fondé des familles, ont eu des enfants et sont français. Ils sont venus avec leur culture et leur religion: l'intégration ce n'est pas un rouleau compresseur qui élimine toutes sortes de particularité, c'est une adaptation dans un pays qui les a adopté. Il faut donc les accepter et les recevoir dans la république avec les égards et le respect que la nation doit à tout être humain. Et pour ces foulards qui couvrent les têtes de certaines femmes, que de bruit et de fureur injustifiée. Sous couvert de laïcité, par pitié, ne disons pas n'importe quoi.
Si le rire est le propres de l'homme, la sottise l'est également...
Sous le fallacieux prétexte de la sécurité, le gouvernement dresse les français les uns contre les autres. Quoi de plus pratique qu'un terrorisme aveugle qui pourrait frapper n'importe où et qui permettrait d'assurer les assises de la dictature qui s'est établie sur tout l'occident chrétien. Avec une pincée supplémentaire de manipulation des masses, deux ou trois lois bien ficelées et votées en catimini, les gouvernements bâillonnent les peuples et les confinent dans une terreur artificielle. Je prendrai donc le contre-pied de tout ce qui se dit actuellement : je suis un partisan d'une amitié entre les peuples, une collaboration des cultures, et je milite pour le rapprochement des religions. Apprenons à nous connaître et à nous respecter plutôt que nous battre. Ne faisons pas le jeu des puissants.
En 2012, faites votre devoir de citoyen responsable: votez! Votez bien!
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com
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