mardi 19 octobre 2010

L'apprenti dictateur va devoir revoir sa copie...


Le roi déchu !
Sarkozy se prend pour le roi, il agit en roi, il réfléchit en roi. Il y a lui, sa cour, ses amis et les gueux (peuple Français). Nous sommes en République ! Mais le roi s'en tape.
Mercredi 20 octobre à 07h34
Près de six Français sur dix sont favorables à la poursuite du mouvement contre la réforme des retraites même après la probable adoption du texte au Sénat, selon un sondage BVA-Absoluce pour Les Échos et France Info.
Selon cette enquête, 59% des sondés se disent "favorables à ce que les syndicats poursuivent leurs appels à des mouvements de grève et à des manifestations après l'adoption du texte de la réforme des retraites par le Parlement".
Ils sont 40% à penser le contraire, et 1% ne se prononcent pas.
Par ailleurs, 62% des sondés demandent au président Nicolas Sarkozy de faire une pause dans les réformes, et plus des deux tiers (68%) jugent "mauvaise" la politique économique menée par le gouvernement.
Le sondage a été réalisé par téléphone les 15 et 16 octobre auprès de 1.005 personnes âgées de 15 ans et plus.
Elizabeth Pineau, édité par Jean-Loup Fiévet :
Au lendemain de la sixième journée d'action contre le projet de réforme des retraites, la presse se demande mercredi comment sortir de la crise alors que la mobilisation ne faiblit pas, que Nicolas Sarkozy demeure inflexible, que les blocages se poursuivent et que les casseurs font leur irruption.
Pour Dominique Seux dans Les Échos, Nicolas Sarkozy aurait intérêt à offrir aux organisations syndicales «non pas une porte de sortie mais des signes tangibles» que la porte «du dialogue social reste grande ouverte».
Dans La Croix, François Ernenwein constate que «la France continue ainsi à vivre un nouveau psychodrame autour des changements nécessaires» et qu'à ce jeu, «il n'y aura bien entendu que des perdants». Philippe Waucampt du Républicain Lorrain estime que «nous sommes arrivés au point où la radicalisation du mouvement est susceptible de provoquer des coups de grisou dont nul ne peut prédire les capacités dévastatrices».
«Ce sera une victoire à la Pyrrhus» :
«Le problème est qu'il est déjà tard, la crispation de chaque camp sur sa conviction d'avoir raison en bloc n'ayant pas arrêté le temps», souligne André Schlecht dans L'Alsace. Daniel Ruiz dans La Montagne ajoute qu'«à coup sûr le chef de l'État va remporter la bataille de la légalité en faisant adopter sa loi par le parlement» mais que «ce sera une victoire à la Pyrrhus».
La «radicalisation du conflit», selon Hervé Favre de La Voix du Nord, pourrait cependant tourner à l'avantage du chef de l'État en «faisant perdre aux syndicats le soutien de l'opinion mesuré jusqu'à présent par les enquêtes».
Paru su libération.fr :
Séquence inquiétante pour la majorité. Le rêve élyséen d’une réforme des retraites adoptée au forceps, permettant d’asseoir l’image d’un président courageux, est en passe de virer au cauchemar. Hier, et pour la sixième fois depuis la rentrée, les Français sont descendus massivement dans la rue. Une mobilisation équivalente au record du 12 octobre (3,5 millions) selon la CGT, un peu en baisse (1,1 million contre 1,2) d’après le ministère de l’Intérieur. Certaines villes comme Toulouse ou Rennes ont même connu leur plus forte participation depuis le début du mouvement.
A Paris, l’imposant cortège a défilé sans incident majeur, renforcé par des milliers de jeunes. Dès le matin, les lycéens se sont mobilisés, bloquant un nombre record d’établissements (379 selon l’Éducation Nationale). Les perturbations continuaient également dans les raffineries, les aéroports ou à la SNCF. Le pays a même dû importer de l’électricité ces deux derniers jours pour faire face aux baisses de production liées aux grèves à EDF. La France s’enfonce dans la crise et 79 % des Français, selon notre sondage, exigent désormais du gouvernement qu’il renégocie son projet (lire page 3).
Hors jeu. Bref, le scénario dur vendu par les conseillers de l’Élysée à un Président très demandeur semble déraper. Pouvait-il en être autrement ? Quelle pièce espérait jouer Sarkozy en consignant la moitié des acteurs dans les loges ? Le jeu social a ses nuances, mais s’accommode mal du monologue. Or, depuis le début, le président de la République a cru pouvoir se passer des syndicats. De tous les syndicats. Réussissant le tour de force d’unir contre lui, et depuis six mois, l’ensemble des confédérations. «Dès le départ, le gouvernement a mis en place une "concertation" qui n’en avait que le nom, peste Jacques Voisin, le président plutôt modéré de la CFTC. Un dialogue de sourds dont nous n’avions d’éventuels retours que par médias interposés.»
Même sentiment de «vrai gâchis» pour le réformiste Alain Olive, responsable de l’UNSA : «Je ne dis pas que la négo aurait été facile mais là, le pouvoir a délibérément choisi de mettre les syndicats hors jeu». Un choix rendant «impossible la recherche d’un compromis social» et laissant «les acteurs politiques seuls maîtres du jeu». Même quand il s’est agi d’adoucir le texte, «le ministre du Travail refermait aussitôt les portes que nous essayions d’entrouvrir», rapporte Laurent Berger, de la CFDT. Du coup, et à défaut de dialogue social, «le pouvoir a décidé d’attendre de voir à chaque manif s’il y aurait plus de monde, avant de lâcher quelque chose, décrypte un dirigeant syndical. Mais en procédant ainsi, il a créé lui-même un climat de surenchère». Même la main tendue par la CFDT il y a quinze jours, proposant de geler provisoirement le recul de l’âge du taux plein à 67 ans, a été sèchement repoussée par le gouvernement. Une concession qui n’aurait pourtant rien coûté, la mesure ne s’appliquant pas avant six ans. Et qui aurait surtout permis à l’Élysée d’enfoncer un coin dans l’intersyndicale.
Marqueur :
«Nicolas Sarkozy a privilégié un clivage politique, où les partenaires sociaux n’ont pas leur place, analyse un dirigeant confédéral. Mais en matière sociale, on ne joue pas sans les corps intermédiaires, ou alors nous n’avons plus de raison d’être.» Reproche identique à la CGT : «Le Président a politisé la réforme dès le début, la présentant comme un marqueur de son quinquennat, explique Éric Aubin. Une grosse erreur qu’il paie aujourd’hui dans la rue.» Même la CGC (syndicat des cadres), favorable au recul de l’âge légal et qui devrait quitter l’intersyndicale après le vote de la loi, n’a pas eu de mots assez durs contre le gouvernement ces dernières semaines. Quant au responsable de l’UNEF (étudiants), il n’a pas été reçu une seule fois par le ministre du Travail, Éric Woerth, «alors que nous en avions fait la demande à plusieurs reprises, se plaint son président, Jean-Baptiste Prévost. A croire que le tête à tête entre jeunes et police les arrange».
Le face à face avec les jeunes, les salariés, les Français en général, est même la marque de fabrique du chef de l’État. Mais en squeezant les syndicats, il s’est aussi privé d’intermédiaires cruciaux dans cette crise. Et se retrouve désormais seul face à la base. «Avec la mobilisation d’aujourd’hui, impossible de ne pas appeler à une nouvelle journée», glissait un dirigeant réformiste hier, pourtant tenté de lever le pied après le vote de la loi demain. «En nous marginalisant, Sarkozy a ainsi transféré le pouvoir à la rue.» Problème : la rue, elle, ne négocie jamais.
Article également paru sur Libération.fr.

Numéro 1.

Campagne pour les élections présidentielles de 2012
présentation du programme de Pascal Dequéant
La « Royauté Républicaine Française »
n'est pas une association royaliste.
Ce nom a été choisi en opposition à la « monarchie républicaine » qui caractérise le régime présidentiel actuel.
La « Royauté Républicaine Française »
ne se range derrière aucun prétendants au trône.
Elle est républicaine et, comme la république dont elle entend respecter les textes, elle ne reconnaît aucun trône à la France.
Vous ne voulez plus...
d'une république qui bafoue ses propres lois ou les modifie à la sauvette en fin de session, qui ne cesse de mentir et de culpabiliser le citoyen.
Vous ne voulez plus...
être laissés à l'écart des grandes décisions qui vous concernent et dont on règle les modalités sans même vous demander votre avis.
Vous ne voulez plus...
de ces clivages artificiels qui divisent les français, de cette haine de l'autre entretenue par les adeptes du tout sécuritaire et de cette « fracture sociale » qui pourrit la république.
Vous ne voulez plus...
de cette individualisme forcené qui ne sert qu'à asservir les groupes. 
 
 Vous voulez...
une République juste, sociale et démocratique qui respecte la pluralité des opinions.
Vous pensez...
que notre pays a besoin d'une industrie performante et d'une économie équilibrée, créatrice d'emplois.
Vous croyez...
que tous les Français, qu'ils soient patrons ou employés, du secteur privé ou fonctionnaires, hommes ou femmes, sont capables de mettre de côté les différents qui les séparent pour construire un projet dont ils puissent être fiers.
Vous êtes comme moi !
Vous êtes convaincus qu'il n'est pas trop tard et que le dialogue peut débloquer les situations les plus ardues.
Mes engagements..
Je mettrai les français, toutes catégories et tous âges confondus, à l'oeuvre, et sans attendre.
Ils auront pour tâche de me dire comment ils voient leur pays et quels sont les améliorations qu'ils souhaitent apporter.
Les thèmes abordés seront alors généralisés dans un questionnaire de l'INSEE soumis à l'ensemble de la population.
Ces éléments serviront de base de réflexion et de travail dont le gouvernement et le parlement, en relation avec des comités de citoyens, devront prendre en considération. La Présidence de la République aura pour mission de s'assurer du respect de cette nouvelle procédure et d'arbitrer, par sa présence sur le terrain, quelques uns des débats.
La France prétend être le pays des Droits de l'Homme alors que les faits nous démontrent quotidiennement qu'il n'en est rien. Le Président de la République, qui devrait être le gardien de la Constitution est le premier à la bafouer. Que fait-il du droit au travail que les textes garantissent pour tous, hommes et femmes ? Cette république ne fabrique plus que des chômeurs, nous n'en voulons plus. Que fait-il des opinions de chacun ? Il les ignore ! Quelle confiance peut-on accorder à un régime qui se moque des préoccupations des français ? Pour obtenir de véritables changements, il n'est pas nécessaire de faire la révolution : il suffirait simplement que nos élus commencent par respecter la Loi. Il faut associer tous les citoyens de ce pays aux décisions politiques : ne pas se contenter de consulter les électeurs pour ignorer leurs opinions par la suite mais rétablir le dialogue entre ceux qui font la loi et ceux qui vont devoir la suivre. Je souhaite que tous les Français s'investissent dans ce grand projet :
« une Démocratie avec participation » et non « une démocratie participative ».
 Monsieur Sarkozy, en piétinant les institutions de la République, en cumulant les fonctions de ministre, de chef du gouvernement avec ses fonctions présidentielles a démontré que la France n'était rien d'autre qu'une monarchie absolue. Un président qui se substitue au Conseil Constitutionnel et à la Justice en prétendant vouloir priver les citoyens de la nationalité française, qui ne propose que des solutions arbitraires aux problèmes normalement dévolus au Gouvernement, devrait être poursuivi pour non respect de la Constitution dont il état normalement le garant. Les Français ne veulent pas d'un dictateur, ils ont besoin d'un Président qui écoute, comprend et aime les Français comme ils sont.
Par principe, et pour respecter le texte de la Constitution de 1958, je suis volontairement apolitique. La fonction de Président de la République est d'assurer la continuité de l'État. Il est le garant du respect des lois et de la Constitution, il s'assure de la bonne marche des pouvoirs publics et doit prendre en compte les opinions de la population.
Pour être le Président de tous les Français, ces conditions sont indispensables, sachez-le. Alors, au moment de voter, souvenez-vous que vous ne devez pas élire un président qui fera la politique de son parti au détriment de tout autre considération.
A vous, mesdames et messieurs, qui préférez vous abstenir parce que vous ne vous sentez pas concernés par la politiques des gouvernements successifs. Vous croyez ne compter pour rien, vous voyez vos efforts pour exprimer une juste colère anéantis par le mépris des élus, vous avez perdu la confiance dans la république.
Je comprends votre déception et je pense que c'est une situation inadmissible et intolérable. Tout cela doit changer, radicalement.
L'élection du prochain Président de la République est l'occasion de montrer que vous n'avez pas renoncé à être considérés comme des Citoyens responsables.
Je vous invite donc à choisir le Président qui ne vous fera pas de vaines promesses en prétendant trouver une solution à tous les problèmes mais qui vous associera, par un contrat encadré par des textes concertés, à la vie et au développement du pays.
Les lois actuelles contiennent déjà les bases d'un dialogue nécessaire et constructif : il ne tient qu'à vous qu'elles soient utilisées.
Je compte sur vous comme vous pourrez compter sur moi. Ne laissez pas vos représentants se moquer de vous, votez !
Le Président de la République
- aura pour mission de restaurer la confiance entre le Gouvernement et la Nation.
- il doit être indépendant des partis pour assumer pleinement sa fonction de médiateur et pouvoir prétendre être le Président de tous les Français.
- il n'a pas à gérer les dossiers courants. C'est le Gouvernement issu des élections législatives qui aura cette charge.
- il est le garant de la Constitution et veille à son application.
- Il a le devoir d'être à l'écoute des Français, de respecter et de faire respecter la pluralité des opinions.
- Il n'a pas à faire de discours de politique générale devant le Parlement réuni en congrès et à Versailles.
- Il doit se justifier de ses dépenses auprès des contribuables, de ses actions auprès des Citoyens et de ses engagements dans le dialogue social auprès de la Nation.
- Il est garant de la bonne marche des pouvoirs publics et doit montrer l'exemple.